Surmenage professionnel : attention à la dépression lors du surmenage au travail | Travail

Le « burn out »(syndrome d’épuisement professionnel) ou surmenage au travail, est de plus en plus fréquent dans nos sociétés modernes. Il se manifeste à la fois sur le plan physique (insomnie, palpitations, douleurs diverses…) et sur le plan psychologique, pouvant déboucher sur une véritable dépression. Il est donc important de reconnaitre le stress professionnel et de tenter d’y remédier avant le point de non retour.

Qu’est-ce que le  » burn out » ? Il s’agit d’une expression qui indique un état d’épuisement, à la fois physique et mental, lié à un stress professionnel intense. Celui-ci ne constitue pas un phénomène nouveau, mais les données épidémiologiques reflètent son importance et conduisent de plus en plus d’entreprises à en prendre conscience.

Comment se manifeste le « burn out »?

D’abord par un épuisement physique : fatigue intense, trouble du sommeil, palpitations cardiaques fréquentes, Eczéma, chute des cheveux et boutons sont quelques unes des répercussions psycho-somatiques du mal être professionnel. Vous vous sentez psychologiquement à bout, l’anxiété et les soucis semblent insurmontables. La charge de travail et les responsabilités croissantes vous laissent sans énergie. Vous devenez irritable et méfiant envers vos collègues de travail. Vous avez l’impression d’être seul et sans soutien. à Bien sûr, il s’agit d’une description un peu caricaturale du syndrome de « burn out » , destinée à en montrer tous les aspects possibles. Chaque personne est différente et les réactions seront donc également différentes, tant au niveau des symptômes que dans la façon d’y faire face. Quoiqu’il en soit, il faut savoir que si ce syndrome épuisement au travail ne constitue pas une maladie en tant que telle, il peut néanmoins conduire à une véritable dépression réactionnelle et à des pathologies bien réelles elles aussi, comme l’infarctus du myocarde ou l’ulcère de l’estomac.

Surmenage au travail: Comment en arrive t-on là ?

Les causes de l’épuisement professionnel sont évidemment multiples et variables d’une personne à l’autre. Schématiquement, on peut affirmer que le surmenage professionnel entraînant une vie déséquilibrée est à l’origine de ce syndrome. Aujourd’hui, l’esprit de challenge et l’incitation à la compétition font qu’il y a souvent confusion entre valeur personnelle et performance professionnelle.

L’autre grande cause d’anxiété au travail est liée aux conflits de personnes. Les rivalités et les conflits entre personnes sont source de tensions importantes, qui peuvent conduire au syndrome de « burn out » .

Quelles sont les professions où le surmenage au travail est le plus à risque ?

Le stress professionnel peut toucher toutes les catégories sociales.
Des études menées aux Etats-Unis ont mis en évidence des professions » à risque « , c’est-à-dire pour lesquelles le stress est particulièrement important et fréquent. Il s’agit notamment des contrôleurs aériens, des enseignants, des commerciaux, des dirigeants d’entreprise, des pilotes d’avion, des policiers et des professionnels de santé (médecins, infirmières…).
Par ailleurs, il a été constaté que les femmes sont davantage atteintes que les hommes par cette pathologie anxieuse (deux femmes pour un homme), surtout quand elles sont jeunes.

Vous êtes victime de surmenage au travail? Comment remédier?

Le « burn out » n’est pas la dépression, mais il y mène. Alors, quand vous sentez que vous commencez à perdre pied avec la réalité et que le sentiment de frustration devient trop étouffant, il devient urgent de lever le pied et de réagir. Sachez que le « burn out » n’est pas un échec, juste une faiblesse passagère qu’il faut avoir le courage d’avouer, pour ensuite essayer de faire le point.

Interrogez vous sur ce que sont devenus vos habitudes alimentaires, votre temps de sommeil, votre rythme d’activité sportive, vos relations avec vos amis et vos proches. Si tous ces paramètres se sont dégradés, il faut alors savoir dire stop ! Arrêtez de culpabiliser en vous persuadant que vous n’en faites jamais assez et que vous êtes indispensable au fonctionnement de la société. C’est le moment de prendre du recul et peut être d’apprendre à déléguer !

Prenez quelques jours de vacances. Profitez-en pour rattraper le sommeil perdu, allez prendre l’air et prenez soin de vous. De retour au travail, ne soyez plus si exigeant avec vous-même.

Partagez vos soucis avec votre conjoint, un regard extérieur à votre environnement professionnel peut vous aider à faire le tri dans vos soucis.

Ne négligez pas le sport au moins une fois par semaine. Etre en bonne forme physique permet de mieux supporter la pression.

Rejoignez notre communauté de personnes qui, comme vous, sont en situation de stress, de dépression ou de surmenage au travail.

11 commentaires
  1.  

    Difficile de s’en sortir en effet. Il existe des associations caritatives. Mais le mieux est encore de prévenir et de savoir dire stop avant qu’il ne soit trop tard.

  2.  

    bonjour,
    je suis esthéticienne, j en rêve depuis toujours, apres mes études j ai travailler 3 ans dans un petit institut pres de chez moi, tout se passait super bien, j etais épanouie dans ce métier et ma patronne et moi avions de très bons rapports.
    malgré les heures de travail j etais en pleine forme, mon métier etais ma passion
    après avoir étée remerciée ( faute de moyens) c est donc naturellement que je me suis mise à chercher un travail semblable…
    apres plus 1 an me voici enfin dans mon nouveau job mais cette fois en tant que gérante, très chouette environnement de travail, plus de responsabilités, une collègue au top…
    seulement apres qq mois ma collègue tombe malade et me voila seule…
    les patrons ne réagissent pas a mes demandes concernant les commandes de produits, j ai très peu de nouvelles, je me sent délaissée par la direction
    et au bout d un moment je commence a me sentir fatiguée, faible, je n ai plus envie de rien faire, je mange tres mal et souvent sucré, je dort mal et surtout je n ai plus aucune motivation au travail…
    je ne sais pas comment m en sortir, je n ai pas le droit à prendre de vacances avant plusieurs mois, sachant que ça va faire seulement 1 an que je suis dans cet emploi…

  3.  

    J’ai lu le message de Loriane et je me retrouve dans cette situation.
    Moi aussi, je suis agent de service pour une entreprise de ménage.
    Je n’avais pas le choix, il me fallait un travail, il faut bien manger et payer les factures. Au début ça allait, puis ça a commencé à se dégrader, pas assez de temps pour la charge de travail qu’on me donne et qui augmente tout le temps.
    Les clients très exigeants ne sont jamais satisfaits, j’ai des contrôles plusieurs fois par semaine, c’est presque si on me flique pendant le travail. Bref, c’est la misère et ça commence à se répercuter sur ma santé

  4.  

    je suis en total burn out a cause de mon travail jetait contente de pouvoir retravailler cela faisait 2 ans que j’avais pas travailler et j’ai pris le premier travail qui met venu, vu le marché actuel du travail
    faut pas faire les difficile. J’ai postuler pour être agent de service faire le ménage dans un foyer de vie . Si j’avais su les conditions de travail je me serai abstenue de postuler. Déjà que ce métier et dure physiquement. On es en sous effectifs 2 pour un grand éétablissement une surcharge de travail en plus le responsable qui vous stresse en vous disant que c’est pas assez ce que vous faite que vous devez faire encore plus d’efforts et que le salaire suis pas je n’en peu et qu’il vous font des contrôles pour voir si telle chambre et bien fait ou telle sanitaire

  5.  

    Jai fait mon dernier stage de médecine à Fermont et je peux dire que c’est épouvantable la quantité d’anti-dépresseurs qui sont vendus là-bas! La moitié de nos journées consistaient à renouveller ou à prescrire ces pillules. Il y a au-moins le 3/4 des employés de la mine, ArcelorMittal, qui sont sous ordonance et qui doivent prendre des somnifères. C’est vraiment troublant, je ne comprends pas comment des employés peuvent vivre de cette manière. En tk, c’est leur choix, pas le mien!

  6.  

    je suis a bout manque d’affection a la maison toujours en colère tout m’énerve je veux tout craquer je reverse cela dans le travail je travail 7 jours/7 du matin de 9h a 00h je suis dans le privé je fais mes affaire j’ai l’envi de divorcé mon cœur n’est pas stable j’ ai l’envi de me suicidé tout m’énerve je veux dormir aider moi

  7.  

    je suis un peu dans le meme cas ( MES PATRONS LA RESPONSABLE ET LE GERANT KI SONT EN COUPLE)en font trop je reprend le boulot demain et jangoisse trop de pression au niveau du chiffre mais si les clients nont pas de sous que puis-je faire? au niveau du lavage de murs de plaintes ect…. du centre de beaute apparemment nous etions deux a le faire mais malheuresement je me retrouve seule a le faire jai toujours peur davoir fait quelque chose de mal peur de me faire taper sur les doigts je rentre en pleurant je nen peux plus ILS ME FONT DEPLACER PENDANT MES REPOS ET JEN PASSE ET DES MEILLEURS!!!!! MESDEMOISELLE JE VOUS SOUTIEN SACHEZ LE !

  8.  

    Bonjour. Votre article résume bien la situation. Le soucis c’est que faire lorsqu’un employeur refuse de voir votre surmenage malgré qu’il sait que son entreprise est en sous-effectif ? Je suis arrêtée pour épuisement et déprime y étant liée. Je reprends le 10 oct par peur de perdre mon emploi mais l’angoisse me reprend à l’idée de me retrouver dans la fournaise et surtout face à l’incompréhension de tous. Le patron me ferait même culpabiliser d’avoir perturbé par mon absence le bon déroulement de l’entreprise et aussi par rapport à mes collègues. Je me retrouve victime et fautive à la fois. si je n’avait pas ma famille pour me raccrocher à cette fichue vie de marche ou crève, je crois que je finirais par en finir d’une façon d’une autre. J’en suis loin heureusement mais les idées noires m’effleurent quand même. Les collègues disent souffrir aussi et que je ne suis pas seule à avoir du bouleau par dessus la tête, comme si cela voulait dire que finalement cette situation est normale et qu’on doit l’accepter. On me jalouserait presque d’avoir eu le « courage » de me faire arrêter 3 semaines alors qu’en fait je n’ai pas vraiment eu le choix car ayant eu plusieurs crises d’angoisses dont une sévère. Enfin voilà quoi !
    Merci de m’avoir pu m’exprimer. Mme Mireille Bassaler.

    •  

      Chère Mireille, sachez que vous n’êtes pas seule et qu’il ne faut pas baisser les bras. Les employeurs savent bien vous culpabiliser. Je suis exactement dans la même situation, cela fait 2 semaines que je suis arrêtée pour dépression réactionnelle. Je cherche à changer d’emploi pour corriger le problème mais je n’y parviens pas. Il faut dire que la conjoncture actuelle n’est pas très propice et les gens vous font bien comprendre qu’il faut déjà être content d’avoir un emploi… Enfin je vous souhaite bien du courage, ne cédez pas à la pression environnante.
      Lucie

      •  

        Je suis passé par là moi aussi, j’ai eu mon bac scientifique avec mention, j’ai intégré l’école national des pilotes, j’étais entrain d’accomplir mon rêve de gosse. A la fin de la formation j’avais mon beau diplôme mais après avoir envoyer une centaine de CV dans le monde entier je n’avais jamais de reponses positives ou pas du tout,les compagnies aériennes avaîent certains critères de recrutement que des jeunes pilotes non pas. J’ai du donc payé pour pouvoir voler j’ai etais contrain de payé près de 175 000€ cash, une compagnie low cost grecque, je n’avais pas de contrat de travail, je travailler de 8h jusque 00h et je passer de nombreuse heures de mes nuits dans les transports en communs pour revenir à l’aéroport où j’etais basé. Tout sa pour un salaire 1500€/mois et cela aura duré 3ans je suis aujourd’hui dégoûté et depressif ,cela m’aura couter,une separation un rêve et beaucoup de dettes et une longue depression, j’ai enchaîné les petits boulots et je suis aujourd’hui surveillant dans un collège. On m’avait dit de realiser mes rêves. Mais les rêves tournent vite aux cauchemars.

        •  

          Votre témoignage m’a beaucoup émue. Je suis sure que vous avez beaucoup de potentiel et que si votre rêve de gosse ne s’est pas complètement réalisé vous en réaliserez pleins de nouveaux. Ne vous acharnez pas si les choses vous résistent trop ; il y a tant d’autres bien meilleures qui attendent seulement que vous voulez bien les considérer.

Derniers articles

Contact

Website: https://www.psycho-bien-etre.be
Email: info@psycho-bien-etre.be