Processus de deuil:
Le deuil, à la suite de la mort d’une personne aimée ou d’une séparation, est une des plus grandes épreuves de la vie qui, un jour ou l’autre, atteint chacun de nous. Nous craignons la perte et les changements que cela peut provoquer dans nos vies. Il faut du temps pour guérir et chaque individu réagit différemment. Dans tous les cas, une chose est sûre, nous donner le temps de vivre notre deuil est une chose essentielle. Il faut du temps pour guérir et il est normal et sain pour une personne en deuil de ressentir des émotions intenses et de vivre des sautes d’humeur. Ce sont, en fait, des réactions naturelles à la suite d’une perte et tenter de faire comme si tout allait bien en tentant de refouler nos émotions et de fonctionner à notre maximum ne peut nous aider et peut surtout nous nuire. Le processus de deuil nous aide à accepter l’absence de relation avec le défunt et à réorienter notre énergie en fonction de l’avenir.
Il existe plusieurs étapes dans un processus de deuil et les trois étapes décrites ci-dessous sont celles vécues par la plupart des gens. Précisons que ces trois étapes ne constituent pas nécessairement une suite logique. Certains individus peuvent sauter plusieurs fois d’une étape à l’autre et le temps passé dans chacune est très variable.
Etape 1 : Etat de choc
Il s’agit d’une période survenant habituellement immédiatement après la nouvelle du décès où nous ne ressentons pas grand chose si ce n’est un sentiment d’irréalité. Il arrive pour certains qu’il soit difficile de pleurer lorsqu’ils vivent une perte, même lorsqu’ils viennent d’en prendre connaissance. Certaines personnes, qui se retrouvent dans cette période vont dire qu’elles se sentent comme un somnambule. Cette période où les sentiments semblent cristallisés peut s’échelonner sur des semaines, même des mois. L’état de choc est une réaction immédiate normale, à l’annonce de la perte d’une personne significative et cela même si l’on pouvait s’y préparer.
Etape 2 : L’étape de la désorganisation
Suite à la perte, l’état de choc devient au fur et à mesure moins intense et les émotions seront ressenties avec davantage d’intensité. Arrive alors une période douloureuse, remplie de bouleversements émotionnels, mais essentielle au processus de deuil. Les émotions pourront s’exprimer de façon différente suivant la personne: repli sur soi-même, angoisse, pleurs, irritabilité, dépression, épuisement, perte de maîtrise de soi. C’est à cette étape que la personne devrait accepter de faire le deuil de ce qu’elle a perdue. Ce qui peut compliquer la tâche à cette étape-ci, c’est lorsqu’il nous semble qu’il reste des questions en suspens, des choses à régler avec l’être perdu. C’est une période qui peut durer des semaines, des mois, et dans une certaine mesure, des années.
Etape 3 : L’étape de la réorganisation
Il est tout à fait normal de ne jamais oublier une peine profonde ainsi que le vide laissé par celle-ci. Toutefois, il vous sera possible de retrouver le goût à la vie et l’entrain qui vous animait avant la perte. Peu à peu, notre attention se détourne de la perte et nous sommes de plus en plus en mesure de nous concentrer sur nos tâches quotidiennes.
Vous prendrez conscience que vous êtes arrivés à ne plus vous sentir coupable d’apprécier la vie sans cette personne. Sans jamais oublier, vous commencez à accepter et à revivre : retrouver nos intérêts, redevenir motivé à entreprendre des projets et à atteindre nos objectifs. Il s’agit d’une étape de reconstruction où nous reformulons un sens à notre vie.
Il n’est jamais facile de passer à travers un processus de deuil, mais sachez que c’est possible. Si vous vivez quelque chose de semblable et que vous trouvez cela difficile, ne vous isolez pas. Sachez que des gens sont là pour vous aider.
Bonjour. Même ce mot me met en colère. Comment les jours peuvent ils encore être bon?
Comme demandé je vous explique mon histoire.
Le 24/12, mon mari m annonce qu il veut divorcer. Le 30/12 on me détecte un hydramnios… Le 28/01 je me présente à la maternité car douleurs… :contractions. On me transfère alors dans un hôpital spécialisé car un accouchement prématuré est menaçant. Je me retrouve alors aux soins intensifs des futures mamans. Après des echos, on décide de me ponctionner 1 litre de liquide amniotique. Quelle douleur mais je sais que c est pour la bonne cause. J ai mal je crie car évidemment j ai des contractions pendant l intervention. Tout part en analyse. Une généticienne passe, on fait le point sur ma famille et celle de « mon mari ». Le pédiatre passe et m’explique les dangers et risques d un accouchement a 28 semaines. 7 jours après la ponction tjrs hospitalisée on m annonce qu un enterovirus a été détecté. Les médecins sont perdus. D habitude on détecte des malformations et la … Rien. Je retourne chez moi le lendemain.une première irm est prevu deux semaines apres. Écho et irm ok. Je reprends espoir. Pour s assurer que tt va bien on recommence une irm tt écho ce lundi 29/2. Mardi 9h du matin, le médecin me contacte: il y a un problème je dois le voir d urgence à 13h15. J insiste au téléphone je veux savoir: problème au cerveau. 13h15: le cerveau a une partie lisse ce qui n est pas normal. Ils m annoncent qu elle souffrira de retard Sévère peut-être aveugle et sourde et problème moteur. Mon monde s arrête. Je pleure. J ai envie de mourir. Mon père ma belle mère et mon amie sont avec moi. Je dis que je veux mourir. Je pleure toujours. Le médecin explique qu il va falloir prendre une decision: continuer ou pas. J y avais reflechi… Je ne peux pas la faire souffrir. J acquiesce a sa question d un mouvement de tête car les mots ne sortent pas. J ai envie de partir avec elle. On me force à voir une psy je la hais. Jeudi 3/3… Je dois me rendre à l’hôpital pour signer le document de demande. On me demande si j ai des questions ou des choses à dire. Oui j en ai je ne veux pas d autopsie ni de stagiaire ni la maternité ni de psy. Ok il me dit sauf pour l autopsie et la psy. Je suis révoltée je dis que c est degueulasse que c est ma fille! Il me dit qu il va voir avec ses collègues car ils peuvent me refuser l img. Je suis en colère. J échappe à la psy. Je rentre chez moi. Enfin chez mon père car je ne vis plus avec mon « mari ». Je pleure tellement. Je ne mange plus depuis trois jours j ai perdu 3kg je ne me reconnais pas dans la glace tellement mes yeux sont rouges gonfles je suis pale je ne sais plus sourire. Je suis morte. Mon père organise tout l enterrement. Lundi je rentre a l hôpital pour qu on arrête son petit cœur mardi ils déclencheront l accouchement. Jeudi ce sera l enterrement. Mon père me donne les infos de l enterrement au compte goutte pour ne pas m accabler mais je pleure a chaque fois. J imagine ma petite Mila dans une boîte blanche de 60 cm. J ai prevu de lui mettre un pyjama avec des étoiles et une couverture du même motif. Je lui dis toujours qu elle est mon etoile. Je lui mettrai son doudou avec lequel je dors depuis 6 semaines. Je vais lui écrire quelques mots.
Aujourd’hui j ai vu la sage femme pour qu elle m explique le deroulement. J ai pleure les mots ne sortaient que difficilement. Je vais lui faire des empreintes. C est trop dur.
J ai signale au père ce qu il se passait je n ai eu ni mot ni larme de sa part. Elle n est rien pour lui. Au moins elle portera mon nom. Je l aime tellement ma petite fille elle est si belle toute joufflue elle me manque déjà je l aime a un point je voudrais partir avec elle je voudrais lui donner ma vie. Ma petite etoile ma petite Mila. A 33 semaines elle sera partie a tout jamais et je la pleurerai chaque jour je ne pense pas surmonter. J ai déjà perdu n bébé a 6 semaines et je ne me suis pas remise. Comment la perdre elle ?pourquoi !!!! C est injuste cela faisait 3 ans et demi que je l attendais…
boujours a vous ! je vis une séparation depuis un moi et je trouve un vide en moi et je venais d,enménager avec elle et 2 mois plustards elle ma dit qu,elle n,avait plus la flame qu,elle avait au début et nous habitont sur le meme toit et je dois me trouver un appartement le plutôt possiblbe et chaque fois que je retourne a la maison il y a toujours un couteau dans la plaie care chaque fois je la vois j,aimerais qu,elle me prenne dans ses bras et qu,elle me demande de tous recommencé et je suis nostalgique devant tout cela cois faire & merci a vous
J’ai perdu mon ami il y a 9 mois dans un accident de la route. J’ai repris mon travail, mais nous étions tous les deux dans le même secteur d’activité, je ne vais pas aussi souvent en intervention.
9 mois c’est long, mais tellement cours, nous avions des projets dont un BB. j’ai l’impression d’aller mieux à certain moment et à d’autre je m’enfonce sans avoir la force de réagir. J’ai coupures de sommeil depuis son décès et je ne me sens pas plus fatiguée (physiquement) mais spychologiquement oui.
Je me suis replié sur moi-même, j’ai changé avec mon entourage
J’ai l’impression de me « dédoubler » une partie de moi continue son chemin car je ne dois pas montrer que je souffre et l’autre est devenue faible